« Nous imposons les mains
afin que la chaleur
parvienne jusqu’à toi
Déjà te prévenir
des tendresses fragiles. »
Les Terres rares témoigne d’une maternité vu par les yeux du père. Avant même l’éclosion de cette nouvelle vie, l’enfance qui remonte, les ambitions qui s’effacent au profit des gestes tendres. Poèmes pour l’enfant qui vient et qui, déjà, change notre vision du monde. Nous apprend, déjà, la force insurpassable de l’hospitalité.
Éditions Bruno Doucey, 96 pages, 13 € ; ISBN : 978-2-36229-047-3
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Le mot de l’éditeur : Publier le premier recueil de Stéphane Bataillon fut pour moi un moment fort. Où nos ombres s’épousent était le livre du deuil et de l’absence puisque le poète évoquait la perte de celle qu’il aimait, à un âge où la mort paraît hors de propos. Avec Les terres rares, Stéphane revient à la poésie en arpenteur des joies fertiles de la vie. Une nouvelle union, la venue d’un enfant, une autre manière d’appréhender le temps. Dans cette vie renouée, il sait quel sens donner à la chaleur des mains, à l’écorce du doute et au frottement de nos solitudes abrasives. Le titre du recueil, emprunté à la géologie, laisse entendre que les métaux les plus tendres, les gisements les plus ductiles sommeillent à des profondeurs inouïes. Écrire, descendre au plus profond de soi, dans l’opacité graphite et la tendresse des roches qu’on ne peut séparer.
Bruno Doucey
> REVUE DE PRESSE
« Transmettre, se souvenir. Écrire, rêver de s’effacer devant le mystère qui vient. Surtout si le mystère prend un visage d’enfant. (…) Les Terres rares, ces métaux étranges en géologie, affleurent sous nos pieds. Elles soutiennent le destin de chaque homme. Avec tendresse. Le recueil est empreint d’une très grande douceur, simple. « Pas de peur qui remonte/Pas vraiment/Ou bien/Ou bien seulement/L’entrée dans la forêt/Et le corbeau qui parle/Et l’heure/Tourne. » (…) Les phrases de Stéphane Bataillon s’inscrivent dans la lignée d’une poésie humaniste où le sacré vient se mêler intimement à la vie. La nature, celle de l’enfance surtout, celle des plages et des montagnes, sert de matière première. Ce sont les paysages qui transmettent le monde. Et au travers d’eux que nous passons, à la recherche d’une origine. « Si tu devais choisir/Quel mot inscrirais-tu/Pour amorcer le temps? » Avancer, traverser le temps en essayant d’en dégager les terres rares, c’est le fil d’Ariane de ce très beau recueil. » Pascal Ruffenach – LA CROIX
« Stéphane Bataillon tisse une toile de sensations. Ses images, glissées dans les silences, entre les mots, se laissent deviner plus qu’elles ne s’imposent. L’auteur ne renverse pas la table mais dépose, à même le bois de ses pages, une série d’objets, d’histoires et de rencontres. (…) Le grain de sable, aussi bien que les villages, trouve sa place dans le livre. Et cette planète, ainsi brossée, tourne rond; comme un joyeux soleil de l’imagination.” Frédérick Casadesus – RÉFORME.
FRÉQUENCE PROTESTANTE Écoutez l’émission Midi-Magazine de Fréquence Protestante (100.7 FM) du 14 novembre 2013 intitulée « La poésie ou la liberté retrouvée » animée par Laurence Arven en compagnie de Bruno Doucey et de Salah Al Hamdani (12h05-13h). http://frequenceprotestante.com/ :